Le site d’Hélène et Philippe

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Quand on découvre un pays ou une ville, on s’imprègne forcément de son histoire et de sa culture. Or, pour les Européens, New-York a gardé l’image d’une ville tournée vers l’avenir, sans passé, où tout est possible, où tout est facile : la ville de la fête.

Quand on arrive par bateau, la première chose que l’on voit, de loin, ce sont les gratte-ciel de verre et d’acier, qui se dressent fièrement comme pour affirmer leur identité, puis baignée dans la baie d’Hudson, la statue de la liberté vous adresse un salut, comme pour vous conforter dans l’image de Terre d’accueil que vous avez.

En revanche, quand on arrive par avion, la première chose que l’on voit, du ciel, ce sont des petites îles d’où se découpe Manhattan et qui nous replongent dans l’Histoire, en 1492.  Puis, si le chauffeur accepte de quitter l’aéroport sans prendre l’autoroute, on découvre des petites maisons en bois, à un étage et au toit pentu, la plupart laissées à l’abandon, trace de la crise immobilière de 2008. Enfin, l’arrivée à Manhattan surprend et bouscule les idées reçues. L’essentiel de l’architecture est encore influencé par la colonisation hollandaise et britannique. Partout, des immeubles en brique rouge, lézardés sur leurs façades d’escalier de secours en métal noir, quadrillent le paysage : les rues très peu larges, croisent horizontalement les avenues verticales. Cet aspect rigoriste, qui se voulait pratique et fonctionnel, reflète surtout l’esprit protestant, simple et épuré, que l’on retrouve en visitant Le Metropolitan Museum.

Central Park, cet immense poumon de la ville, occupe une très large zone au centre de Manhattan, avec des chemins bien délimités pour les voitures, les cyclistes et les piétons. Cependant, malgré ces impressions importées du vieux continent, la population bigarrée témoigne de la réalité de cette terre d’accueil. Tous les peuples s’y côtoient avec des accents qui trahissent les origines et font preuve de la parfaite intégration, même si on voit rarement les « blancs » dans les métiers de service. On les trouve dans les quartiers d’affaire, au sud de Manhattan, vers Wall Street, où poussent les gratte-ciel, et dans les boutiques de luxe de la 5ème avenue, vers Times Square. 

Seule la communauté chinoise a encore aujourd’hui, gardé toutes ses spécificités culturelles. A China Town, on parle principalement chinois, on mange chinois et on achète des produits importés de Chine. Les poissons, qui viennent tout de même de la côte, sont exposés à même la rue, comme en Chine. Jouxtant Little Italy, la communauté chinoise a peu à peu grignoté le territoire des Italiens, qui se réduit en peau de chagrin. Quant à Harlem, situé au nord de Manhattan, on ne peut plus le définir comme quartier des noirs, car la population est très mélangée, au point d’y croiser des musulmans. Ce qui le distingue, c’est la pauvreté, manifestée par une architecture figée dans les années cinquante, comme un décor de cinéma et par les fameux immeubles en briques rouge, plus délabrés qu’ailleurs. La communauté gay se concentre dans le sud-ouest de Manhattan, entre Soho et Greenwich Village. C’est aussi le quartier des artistes, des boutiques artisanales et des petits immeubles en pierre blanche qui créent une atmosphère paisible et très agréable.

Comme dans la plupart des grandes villes, les New-Yorkais quittent leur bureau vers 17h30 et envahissent le métro pour regagner leur domicile. Très peu circulent en voiture et l’on compte presqu’autant de taxis que de voitures dans Manhattan. En fait, la vie nocturne se concentre surtout dans le quartier des théâtres, à l’intersection de Times Square et de Broadway où les immeubles modernes rivalisent de lumières et de néons colorés. 


New-York est donc une ville cosmopolite, très imprégnée de son passé colonial, qui se réinvente chaque jour avec ses nouveaux conquérants.

 


Hélène et Philippe partagent avec vous leurs meilleurs moments avec les amis de Philippe, les amis d’Hélène, la famille et leurs fragments de vie